Pourquoi ?
Nous sommes des êtres complexes. Le fruit d’une éducation, d'une culture, de rencontres, de voyages, de passages, de transgressions, d’héritages, de transitions, … Faire le récit de sa vie, c’est accéder à cette richesse. C’est à la fois poser un regard nouveau sur son passé et créer de nouvelles perspectives. Car le temps permet de donner du « sens », à savoir une nouvelle signification aux choses et une nouvelle direction pour l’avenir.
Faire le récit de sa vie est aussi l'occasion de transmettre, de témoigner d'un passé, d'une époque, d'un parcours, d'offrir une source d'inspiration ou de compréhension à ceux qui nous entourent.
Pour toutes ces raisons, le récit de vie ne constitue pas un point d'arrivée, mais bien un point de départ.
Comment ?
Le récit naît de l'échange. Recueilleuse et narrateur(trice) se retrouvent pour des entretiens réguliers, au cours desquels la première pose des questions, fait office de miroir pour le(la) second(e). De ce dialogue émerge un récit vivant, créé ensemble, auquel les deux protagonistes donnent leur empreinte.
Il s’agit donc d’un cheminement à deux. Dans un recueil de récit de vie, il est ainsi de mise de cosigner le récit créé, puisque narrateur(trice) et recueilleur(se) y ont trouvé une place.
septembre 2014